La fermeture du cercueil
Qu’est ce que la fermeture du cercueil ?
La fermeture du cercueil est l’acte qui consiste à poser le couvercle et à le visser.
Cette étape suit la mise en bière, et précède la pose de scellés lorsque la loi l’exige : en cas de crémation, et en cas d’absence d’un membre de la famille.
Loi sur la fermeture du cercueil
La fermeture du cercueil est encadrée par l’Article R2213-17 du Code Général des Collectivités Territoriales.
C’est la Mairie du lieu de décès ou la Mairie du lieu de dépôt du corps, lorsqu’un transport avant mise en bière a été effectué, qui l’autorise et la délivre sur papier à l’entreprise de pompes funèbres. Sans cette autorisation, les pompes funèbres ne peuvent pas procéder aux obsèques
L’ Article R2213-20 stipule que le couvercle du cercueil est muni d’une plaque gravée de l’identité du défunt (prénom, nom, nom marital), son année de naissance et de décès. L’opération est définitive : seul le Procureur de la République peut faire rouvrir un cercueil.
En pratique
La famille est généralement présente lors de la mise en bière et de la fermeture. Cet acte constitue une partie importante du deuil, puisque le défunt n’est définitivement plus visible. Il s’agit d’une première séparation visuelle et physique du corps, avant l’inhumation ou la crémation qui en constitue la dernière. C’est une étape importante pour les proches, bien que particulièrement difficile.
L’entreprise peut mettre en place un recueillement préalable : prière, lecture de texte, et un cérémonial particulier.
Certaines pompes funèbres proposent à un membre de la famille de déposer une photo, une lettre dans le cercueil, ou de poser la dernière vis du couvercle. Des objets représentant le défunt peuvent aussi l’accompagner, cependant il faudra veiller à ce qu’ils ne contiennent pas de pile (montre par exemple), ou de matière polluante ou inflammable (crémation).
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